La répression du commerce illicite se heurte à plusieurs obstacles. Tout d’abord, le sujet n’est pas un corpus juridique identifié mais un bric à brac d’infractions diverses, poursuivies par plusieurs corps de fonctionnaires. Cela ne contribue pas à en faire une priorité au même titre que le terrorisme ou la lutte contre la drogue ou le harcèlement, même si ses conséquences sociales sont aussi désastreuses, voire plus.

Les entreprises se sentent donc seules et désorientées face à ce fléau. Elles peuvent pourtant agir en constituant des dossiers solides avant de s’adresser aux services répressifs. Aide-toi et le ciel t’aidera! L’important est de saisir les bons services de la bonne information et des objectifs répressifs souhaités.

L’ALCCI, comme elle l’a démontré le 12 avril dernier en réunissant les entreprises, la douane, la gendarmerie, Interpol et l’Organisation Mondiale des Douanes,  peut utilement assister les victimes et assurer les rapprochements entre secteurs privé et public.  C’est le but qu’elle s’est fixé pour améliorer la répression encore insuffisante de ce mal.